L'ADAPTH est

Centre de compétence national pour l'accessibilité des bâtiments (CCNAB)

Pour des villes ou villages, des bâtiments ou logements, des moyens de transport, pensés, conçus et fonctionnels pour tous.

Nous visitons cette fois le surprenant Musée National d’Art et d’Histoire Luxembourg (MNHA) situé dans la vielle ville.

Le bâtiment central fait face au parvis au Marché-aux-Poissons. Il renferme l'accueil avec une boutique et une cafétéria au rez-de-chaussée, un auditorium et une salle de projection au premier étage ainsi qu'une salle pour les expositions temporaires au dernier niveau.

Un nouvel ensemble de trois niveaux souterrains est caché sous la place du Marché-aux-Poissons. Ces nouvelles salles, creusées dans le rocher, sont destinées aux importantes collections archéologiques du Musée. Un atrium, espace de transition, met en vis-à-vis le nouveau et l'ancien bâtiment. Vitré, il renferme les rampes, les ascenseurs et les escaliers. Les salles du bâtiment ancien (Maison Collart-de-Scherf  transformée en musée à partir de  1922) sont entièrement rénovées et s'articulent autour d'une petite cour intérieure couverte.

Photo du bâtiment central

La passerelle à deux niveaux, entièrement vitrée, relie dorénavant le bâtiment central à l'Aile Wiltheim et permet une nette amélioration de la circulation et des flux des visiteurs.

Photo de la passerelle

Accès en voiture ou en bus

En voiture, il est possible de se garer à différents parkings: Knuedler, Place du Théâtre et Saint Esprit. Le MNHA même, ne dispose pas de places de parking et il n’y a pas de parking longue durée dans ses alentours directs. Nous n’avons pas vérifié l’accessibilité de ces différents parkings, mais il est possible de se stationner au parking Knuedler qui trouvant en-dessous de la Place Guillaume II. Il dispose de stationnement pour PMR et d’un ascenseur. A la sortie de l’ascenseur, il faut savoir vers où s’orienter, car il n’y a pas de panneau indicatif dans quelle direction se trouve le musée. Actuellement, la Place Guillaume II est en travaux, les différents revêtements de sol et leur mauvais état rendent les déplacements désagréables et il faut faire attention à ne pas chuter.

En bus, il faut prendre la ligne 19 et descendre à l'arrêt "Kasinosgaass" qui se trouve à 200 mètres du musée ou bien à l'arrêt "Cathédrale" qui est un peu plus distant avec 300 mètres. Nous n'avons pas vérifié si ces deux arrêts ont déjà été modernisés et s'ils sont équipés de quais surélevés pour un accès plus facile au bus.

Cheminements vers le MNHA

Plusieurs cheminements sont possibles, mais ils passent tous par la vieille ville. Nous empruntons la rue devant le Palais Grand-Ducal. Elle présente une pente d’environ 4%, ce qui est praticable. Le cheminement se poursuit derrière la Chambre des Députés et du Palais Grand-Ducal. Le revêtement de sol a été entièrement refait et garantit un cheminement aisé. Lorsque l’on rejoint la place Marché-aux-Poissons la pente devient plus importante: elle est d’environ 7%. Les personnes ayant des difficultés à la marche ou un manque de force pour propulser leur fauteuil roulant ont éventuellement besoin d'une assistance.

A noter qu'avec la rénovation des rues de la vieille ville en "zone de rencontre", l'orientation pour les personnes aveugles ou malvoyantes a fortement empiré. L'utilisation des façades comme point de référence n'est que difficilement possible et ce surtout du fait de la présence de terrasses de cafés.

Photo des rues avant d'arriver au musée

Accès au musée

Pour rejoindre la porte principale il faut traverser la place devant le musée. Des marches sont à franchir et une légère rampe permet de compenser cet obstacle. Cette rampe ainsi que les marches sont difficilement repérables par manque de contraste. Aucune ligne de guidage tactile ne relie le trottoir à l’accueil du musée. Cet accès est franchissable avec une aide technique comme un fauteuil roulant par exemple.

Photo du petit plan incliné et des marches

Entrée principale

L’entrée se fait par des grandes portes vitrées. Aucune bande de contraste n’est placée sur ces parois vitrées comme cela est indiqué dans le règlement sur l’accessibilité. Cela peut mettre les personnes malvoyantes en difficulté. Nous avons mesuré la force nécessaire pour ouvrir la porte, elle est inférieure au seuil communément admis comme accessible (50Nm). Le long tirant vertical sur la porte permet une bonne préhension. Comme on peut le voir sur l'image ci-dessous, l'entrée est libre.

Photo de la porte d'entrée

Photo de la deuxième porte vitrée. Une fois dans le sas, une deuxième porte vitrée doit être manipulée sur la droite pour accéder au musée. Celle-ci demande, par contre, plus de force pour l'ouvrir que la première. Nous avons constaté que la force mesurée dépasse le seuil de 50 Nm. Une fine bande de contraste grise est posée sur la vitre, mais cela n'est pas suffisant.

Vu que les portes sont vitrées, le personnel à l’accueil est témoin de ce qui se passe. Si une personne à besoin d’aide pour manipuler ces portes, il peut intervenir.

 

 

 

 

Accueil

L’accueil n’est pas adapté (il n’y a pas de partie surbaissée pour accéder en fauteuil roulant). L’échange avec les membres du personnel est cependant aisé et les brochures sont accessibles. La hauteur du comptoir est de 95 cm, ce qui est trop haut pour une éventuelle utilisation en position assise.

L’accès au musée est gratuit, sauf pour les expositions temporaires. Pour accéder aux expositions temporaires, il est possible de payer par carte ou en cash. Pour ce dernier mode de paiement, l'usager en fauteuil roulant devra se mettre parallèle au comptoir. Cela n’est pas idéal, puisqu'il doit faire une rotation du tronc pour accéder au mode de paiement.

Photo de l'accueil

Vestiaire

Nous laissons nos effets personnels dans le vestiaire et les casiers prévus à cet effet. Cela se passe juste après l’accueil. L’inscription est tout à fait visible, mais la présence d'un pictogramme manque. La penderie est un peu haute (160 cm) pour une personne qui ne peut plus mobiliser ses bras en hauteur. La profondeur du casier est de 93 cm. Il faut insérer une pièce de 1€ pour disposer du casier. La fente pour l'insertion de la pièce dans le casier supérieur se situe à une hauteur de 138 cm et donc supérieur à ce qui est prescrit par le règlement (entre 85 cm et 110 cm). Quelques casiers ne sont plus utilisables (porte manquante). Si la personne doit utiliser un casier en partie basse il se peut qu’une personne ou l’autre n’y arrive pas car l’étagère est fort basse (11 cm du sol). La largeur du couloir pour ressortir du vestiaire n’est que de 122 cm, mais cela ne pose pas de problème pour faire demi-tour avec le fauteuil roulant.

Photo des vestiaires

Sanitaires

Sanitaires du niveau -1près de l'entrée

Contrairement à l’inscription noire sur mur blanc pour renseigner le vestiaire, le texte et les pictogrammes pour renseigner les toilettes sont beaucoup moins visibles. Il s’agit d’une plaque de verre trempé avec signalisation en petits caractères noirs sur fond translucide foncé.

Deux ascenseurs, nous en parlerons dans le prochain chapitre, permettent d'accéder au niveau -1 où se trouvent les toilettes. Nous constatons que l’accès vers le premier ascenseur est sombre. Une porte vitrée est présente sur le cheminement, mais celle-ci était ouverte. Au -1, les pictogrammes renseignant les sanitaires ne sont pas assez visibles dès la sortie de l’ascenseur. Il est nécessaire de s’engager dans le couloir  de 130 cm de large pour arriver sur la porte de la toilette des hommes, de la porte pour la toilette des femmes et nous supposons la troisième porte pour la toilette pour personnes à mobilité réduite. Contrairement aux deux premières portes renseignées par un grand pictogramme sur la porte même, la troisième porte n'est pas munie de ce type de pictogramme, mais seulement d'un tout petit pictogramme qui se trouve à côté de la porte. La porte du WC PMR était cependant fermée à clef. Il est donc nécessaire de remonter au niveau de l’accueil pour demander la clef. Cela n'est pas tolérable.

Photo de l'accès aux sanitaires du -1

Le sanitaire PMR ne dispose pas de porte coulissante alors que ce type de porte serait bien plus fonctionnel et facile à utiliser. La porte actuelle a un passage libre de 92 cm et s’ouvre vers l’extérieur, ce qui est suffisant. Pour rappel, le règlement sur l'accessibilité demande une porte coulissante et en cas d'impossibilité d'en installer, une porte battante qui s'ouvre vers l'extérieur. L’aire de manoeuvre est correcte. Les équipements muraux sont accessibles (entre 80 et 118 cm), à l'exception du crochet situé à une hauteur de 180 cm et au dessus de la planche à langer. Il est impossible d’y attacher la clé par exemple. Le WC dispose de 3 poubelles, ce qui est encombrant.

Le WC est de type long ce qui est conforme et permet un transfert d’un fauteuil roulant. Les barres d’appui sont relevables, mais trop courtes. En effet, elles ne dépassent pas la cuvette de 10 cm. Une barre d’appui horizontale est installée en face du WC, mais elle ne peut pas être utilisée vu que le tapis de la table à langer est déposé dessus.

Le lave-mains est installé dans le coin en face du WC. Il est accessible (et suffisant) pour se laver les mains.

Le WC n’est pas équipé d’un système d'appel. Ce n'est pas conforme et cela pose un problème vu que les WC se trouvent au -1 qui ne sont preque pas fréquentés.

Photo des sanitaires PMR au -1

Lorsque l’on quitte les sanitaires au -1 il est possible de rejoindre l’exposition en franchissant une porte. Cette porte est difficile à manipuler et derrière celle-ci se trouve un escalier ce qui est assez dangereux (voir vidéos en fin de page).

Sanitaires dans l'ancien bâtiment

Une deuxième toilette PMR se trouve dans l’ancien bâtiment. Elle est aussi spacieuse, lumineuse que celle près de l’entrée principale. La porte de la pièce est coulissante, le passage libre est de 106 cm.

La cuvette est également un modèle long et les barres d’appui sont tout aussi courtes qu'à l’autre toilette. La hauteur d’assise sur la toilette est de 48 cm, ce qui est conforme. La hauteur des barres d’appui est de 85 cm, elles sont placées un peu trop hautes, l’appui n’est pas optimal.

Le miroir et les différents équipements au mur sont accessibles. La toilette blanche contraste avec le mur gris foncé. Cela n’est pas le cas pour le lavabo blanc qui est installé sur un mur avec un carrelage blanc.

Contrairement à la toilette au -1, ici, deux systèmes d'appel ont été installés. L’un près de la toilette et l’autre près du lavabo. Si un appel est déclenché, une sonnerie retentit et le gardien voit le dispositif lumineux au-dessus de la porte depuis son poste. Il peut demander de l’aide supplémentaire pour intervenir. La serrure est déverrouillable de l’extérieur.

Photo du sanitaire PMR dans l'ancien bâtiment

Changement de niveaux

La partie ancienne du bâtiment, qui se trouve derrière le bâtiment central et qui le relie par une passerelle au premier étage, est en fait le regroupement de trois maisons. Celles-ci n'étaient pas alignées horizontalement ce qui explique la prolifération de plans inclinés et de plates-formes dans cette partie de l'exposition pour les rendre entièrement accessibles. Cela a demandé des efforts financiers et surtout des efforts de planification pour tout intégrer de façon assez harmonieuse. 

Escaliers

L’escalier pour rejoindre les toilettes au -1 est très sombre. Les marches ne sont pas contrastées. Le nez de la première et de la dernière marche ne l’est pas non plus, ce qui n’est pas conforme à la réglementation sur l’accessibilité. Cela peut mettre des personnes malvoyantes en difficulté. Une seule main courante est disponible. Elle s’arrête net à la dernière marche, elle n’est donc pas prolongée comme demandé par le RGD. Les autres escaliers dans le bâtiment présentent les mêmes manquements, certains escaliers sont mieux éclairés car baignés par de la lumière naturelle.

Photo de divers escaliers présents dans le bâtiment

Ascenseurs

Photo de l'ascenseur du bâtiment central.Le premier ascenseur utilisé lors de cette visite pour rejoindre les toilettes au -1, et qui se trouve dans le bâtiment central, est accessible en fauteuil roulant (passage libre de la porte télescopique 90 cm, cabine de 110 x 140 cm, hauteur bouton supérieur à 105 cm et équipé d’un miroir). Par contre, le système d’alarme ne dispose pas de retour visuel. En cas de panne avec une personne malentendante ou sourde à bord, cette personne est enfermée sans savoir si son appel a bien été entendu et si quelqu’un va intervenir. L’aire de rotation devant la porte a un diamètre de 134 cm. Elle ne correspond pas à ce qui est obligatoire (160 cm), et est, dans ce cas-ci, suffisant.

 

 

Photo de l'ascenseur central. Le deuxième ascenseur, installé dans l'atrium, est entièrement vitré. Cela permet à une personne sourde ou malentendante d’entrer en contact avec l’extérieur en cas de problème. Le dispositif d’alarme ne dispose pas non plus de retour visuel.Il est très spacieux et l’accès au bandeau de commande vertical se situe entre 80 cm et 133 cm. Le bouton extérieur se situe à 110 cm du sol et est donc accessible.

 

 

 

Photo de l'ascenseur dans le vieux bâtiment

Un troisième ascenseur est disponible dans l’ancien bâtiment, il est vitré et également accessible (passage libre de 115 cm, cabine de 110 cm x 140 cm, boutons accessibles). Les accès se font en vis-à-vis et également en marche arrière selon le niveau demandé. Il y a chaque fois suffisamment de place pour manipuler le fauteuil roulant si le couloir n’est pas encombré de chaises.

 

 

Plates-formes

L'accès à l'ancien bâtiment se fait par une passerelle. Depuis le nouveau bâtiment, on accède à la passerelle par un escalier ou bien par une plate-forme. Cette plate-forme verticale est commandée par un bouton de type homme-mort (il faut appuyer en continu pour la faire avancer), elle est équipée des dispositifs de sécurité indispensables et l’espace est suffisant pour accueillir un utilisateur en fauteuil roulant. L’accès pour y entrer est correct, mais la sortie au niveau inférieur est plus compliquée. Cela est dû au fait que la plate-forme n’est pas totalement encastrée dans le sol et que la petite rampe qui se déplie reste fort pentue. L’espace devant la plate-forme est restreint. Tout cela fait que la personne en fauteuil roulant doit pouvoir bien contrôler la sortie pour ne pas cogner à la porte ou le mur qui s'y trouve (voir vidéo en fin de page).

Photo de la plate-forme

D'autres plates-formes sont dispersées dans le vieux bâtiment, elles sont tout à fait utilisables et fonctionnelles.

Photo des plates-formes dans l'ancien bâtiment.

Plans inclinés

Plusieurs plans inclinés sont installés dans le musée, mais aucun ne répond aux normes sur l’accessibilité en vigueur ou conseillés. Les longs plans inclinés présents entre l’ancien et le nouveau bâtiment ne sont pas entrecoupés de paliers tous les 6m. La personne en fauteuil roulant doit avoir beaucoup de force et d'endurance pour franchir cette pente. Une main courante est installée du côté intérieur le long de la pente, mais pas partout du côté des murs. Le fauteuil roulant glisse sur le béton lors du freinage. Il n'est cependant pas nécessaire d'emprunter ces plans inclinés, un ascenseur est disponible à proximité.

Photo des plans inclinés derrière dans le bâtiment neuf

Les petits plans inclinés en bois qui compensent la différence de niveau entre les anciennes maisons sont trop raides avec des pentes entre 15 % et 25 % et demandent un effort considérable pour être franchis (voir vidéo en fin de page). Il n’y a pas de main courante de part et d’autre pour s’aider, mais seulement d'un côté. Nous considérons que des pentes supérieures à 12 % sont dangereuses puisqu'il y a un risque de basculer en arrière en montée.

Photo des petits plans inclinés

Expositions

Le musée est visitable avec une visite guidée, avec des audioguides ou librement. Les audioguides ne sont pas programmés pour l’ensemble de la visite mais uniquement pour quelques oeuvres. L’ensemble du musée est spacieux et généralement bien éclairé. Les vitrines permettent de voir les objets exposés aussi en position assise. Les inscriptions sont généralement suffisamment contrastées et à gros caractères mais parfois l’une ou l’autre vitrine ne permet pas de s’approcher. Quelques bancs (hauteur d’assise de 46 cm) sont disposés par-ci par là aux différents étages. Il en manque à quelques endroits si une personne doit se reposer un peu avant de continuer la visite, mais à certains endroits, des chaises pliantes sont librement disponibles pour être emportées.

Photo d'objets exposés dans des vitrines mais accessibles

Photos d'inscriptions et de sièges

Signalisation et orientation

Photos de quelques portes vitrées. La signalétique générale (étage et contenu) comporte des lacunes dans le bâtiment pour pouvoir s’y retrouver aisément. Les portes vitrées sont signalées avec une bande grise. Celles-ci sont trop fines pour être d’une quelconque aide. Une personne malvoyante ne pourra pas les apercevoir et risque donc se heurter contre la vitre.

 

 

Boutique

Tous les rayons et les penderies sont accessibles en position assise. Les passages entre les rayonnages vont de 73 cm à 114 cm. Vu que les gros box centraux sont montés sur roulettes, ils pourraient être facilement déplacés afin de répartir des largeurs égales pour mieux circuler en fauteuil roulant. Au besoin, la boutique est ouverte sur l’accueil, un membre du personnel peut venir en aide.

Photos de la boutique

Cafétéria

La cafétéria est indépendante du musée. Il faut ressortir de l’accueil et traverser le sas d’entrée. La porte est maintenue ouverte. Il est possible de s’installer aux petites tables individuelles avec un fauteuil roulant. Il est plus inconfortable de s’installer sur la longue table à l'entrée, celle-ci n’est pas assez profonde, la chaise en face gêne. La penderie à l’entrée est accessible. Le barman est disposé à aider si nécessaire, car les boissons et aliments proposés dans le comptoir sont installés à 140 cm de hauteur, ce qui pour un utilisateur d'un fauteuil roulant peut être hors portée.

Photos de la cafétéria

Fin de la visite!

Conclusion

Le musée national d’art et d’histoire du Luxembourg est accessible et pourrait voir son accessibilité améliorée moyennant des aménagements qui sont faciles à mettre en place comme:

  • Sécuriser l'accès au musée depuis le trottoir (contrastes)
  • Amélioration de la signalisation et l'information en utilisant un système cohérent et bien lisible
  • Pose d'une deuxième main courante dans les escaliers où cela n'est pas prévu
  • Pose de bandes contrastées sur les portes vitrées
  • Signalisation de la première et dernière marche des escaliers
  • Prévoir plus de possibilités pour s'asseoir

Le musée peut être visité en toute indépendance par des personnes circulant en fauteuil roulant ou se déplaçant avec un cadre de marche ou avec une canne. L'exception c'est une ou deux pièces, mais elles sont visibles depuis le seuil de la porte et des marches. Les personnes déficientes visuelles recontreront des difficultés à se rendre au musée de même qu'à s'orienter dans le musée, elles devront être accompagnées.

Les concepteurs du musée se sont donné beaucoup de mal pour rendre toute la partie existante accessible à tous. Ce bâtiment peut être cité comme bon exemple d'aménagement d'un lieu ouvert au public. Si vous n'avez pas encore visité ce musée, allez-y, il en vaut le détour!

 

Texte et photos:
Maud Croix, Mike Pastecchia

Nous remercions la direction du MNHA de nous avoir permis de réaliser ce photo-reportage et le personnel pour leur assistance.


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